LA Tri-odyssée

Mag « Ural »

Malgré mes bras de crevette, j’ai avalé près de 40,000 Km à dos de mon Yéti (Sportsman Ural blanc & bleu Baïkal) en une année sous tous les climats (des territoires glacials du Nord (-40°C) à la jungle +40°C).

J’ai « capoté » comme aiment dire nos cousins Canadiens. Cinquantenaire, marre du trop connu boulot-dodo-métro, marre de voir les années passées devant moi. Les enfants sont grands, les parents sont « encore » autonomes alors gazzzzzzz, une année rien que pour moi, une année de découvertes, de rencontres extraordinaires mais aussi une année où il ne faut RIEN lâcher, toujours persévérer, appréhender ses peurs, sortir de mon confort, en fait juste apprécier chaque instant et en prendre plein les mirettes. Objectif: Découvrir le Canada et surtout l’Alaska Highway en hiver et descendre le continent un maximum mais en prenant le temps.

Mon Yéti est un vrai caméléon, il s’adapte à tous les terrains et il me suit dans toutes mes péripéties. L’Ural est un side-car hors du commun, qui résiste à tout. Je vois bien que vous êtes jalouse de mon Yéti, mais sachez qu’en presque 40,000Km, il n’a jamais failli, contrairement à certains ex !! Il a juste besoin de quelques soins de beauté de temps en temps, sa réputation de machine capricieuse est injuste. Yéti est fiable et performant, malgré les conditions difficiles du voyage.

Ural, c’est le choix de la liberté ! Je me gare où je veux, quand je veux, grâce à sa marche arrière magique. Et mon Yéti, il est costaud, il porte 550 Kg sur son dos pour le road trip (et encore, j’ai fait léger, je n’ai pris que 2 pantalons et 1 rouge à lèvre, c’est tout !) 

Son 2WD, c’est le summum de la classe, on grimpe aux arbres sur les pistes infernales. Yéti m’a sorti de quelques belles galères. Car un side-car Ural n’est pas fait pour manger du tarmac et des centaines de kilomètres par jour, c’est une machine passe-partout, un aimant à rencontre car son « look » est sublime, il est atypique.

Après, c’est aussi un combat de faire un bout de piste ou de route avec Yéti, il n’en fait qu’à sa tête parfois ! Il faut le dompter, lui parler (surtout quand je crois qu’on va se planter !) mais surtout apprendre à rester humble.

Mon Yéti, c’est plus qu’un side-car, c’est mon psy, mon défouloir, une folie, il me fait voyager partout, il me fait des scènes quand je suis distraite, bref c’est mon best friend.

 Venez nous rencontrer, que vous soyez pilote ou passagère (singe) on se fera un plaisir de faire un tour avec vous et qui sait ?… Le side-car peut être une révélation.

Mag